Une activité pas si libre comme l’air !
Il va sans dire que le marché du drone a littéralement explosé ses dernières années et tout spécialement au niveau des drones à usage civil. De ce fait, l’Etat a commencé à voir fleurir de partout des particuliers s’étant offert les joies du pilotage au travers de l’achat d’un appareil dernier cri, activité qui auparavant se cantonnait aux passionnés de modélismes dans des zones bien précises et délimitées. Un ensemble de loi est venu alors poser une batterie de restrictions à l’usage des drones dans le domaine du civil, afin d’éviter que le ciel du pays ne se transforme en cour de récréation pour drone. Ces zones peuvent être consultables sur le site des règles de vol en drone
Qu’est-ce qui différencie alors un pilote professionnel d’un pilote de loisir ?
- Premièrement, le pilote professionnel est le seul à pouvoir réaliser des prestations à but commercial et être prestataire lors de missions.
- Deuxièmement, étant référencé à la Direction Générale de l’Aviation Civile, le pilote pro’ est en mesure de voler dans les zones normalement interdites aux pilotes amateurs (zones rouges sur la carte geoportail).
Mais tout n’est pas si simple pour ledit pilote pro’ ! Car le fait de voler dans ces zones normalement restreintes demande d’établir des déclarations préalables de survol auprès des instances dirigeantes concernées dans la zone du survol. Dans tous les cas il s’agit de la DGAC et de la Préfecture. Mais il peut être également nécessaire de prévenir la Mairie, la Préfecture Maritime, les instances alentours (centrale nucléaire, complexe classé secret-défense…), les propriétaires de la zone de survol, la Direction d’un aérodrome voisin, la Direction d’une zone militaire proche …
Bref, tout cela pour dire que les demandes peuvent parfois prendre du temps ! A minima, les pilotes de drone professionnels sont tenus d’adresser leur demande cinq jours ouvrés avant la date de survol (du moins pour les zones sous restriction). De plus, avant la venue sur place, le pilote doit également contrôler l’espace dans lequel il va évoluer afin de comprendre les dangers et risques qui pourront se présenter à lui lors de sa mission (présence de lignes à haute-tension, chantier avec une grue non loin, zone de décollage d’un héliport à côté …).
Car faire voler un drone peut être vu comme un loisir en terrain dégagé, mais lorsque cela rentre dans des zones plus restrictives, cela est de suite plus complexe et un accident peut être si vite arrivé (et évité par un pilote pro’)… après tout, ces fameuses zones ne sont pas restreintes pour rien !
Pour réaliser des vidéos drone de qualité tout en restant l’esprit tranquille, que vous soyez un particulier ou un professionnel, faites appel au Dronoscope !